Une journée culturelle avec une inspiration magique

Une journée culturelle avec une inspiration magique

Action Sociale d’ESPOIR Mali–Journée Culturelle « Espoir Magie » avec comme thème « Je suis Malien avant mon ethnie. »

La journée culturelle « Espoir Magie » du 29 juin 2019 s’est inspirée de messages, de dynamiques, d’énergie et de célébration de paix, réconciliation, et d’union nationale au Mali. Yassine Moussa Sidibé, le Parrain d’ESPOIR Mali a souhaité la bienvenue au grand public de parents, d’enfants, et de jeunes.

Un programme bien elabore et varie autour d’une vision de cohesion sociale a ete organise pour animer la journee. Le comedien Fakrou et son groupe ont fait rire le public en offrant quelques conseils d’union nationale.

Des étudiants de l’Institut National des Arts ont fait un sketch portant sur la communion nationale des Peuls et des Dogons pour véhiculer le message comme quoi « il ne peut y avoir de querelle entre vrai dogon et vrai dogon »–Ceci pour aider à faire comprendre à chacun qu’il ne peut y avoir de querelles ethniques au Mali.

Le grand Batch « Sacko », le griot parolier, a retracé comment Bamako fut fondé, par qui et dans quel contexte jusqu’à la fondation du Mali–démontrant à la jeunesse comment se retrouver dans l’histoire du Mali.

Sous un soleil lumineux, le grand Karamoko Hiiiyache a inspire ESPOIR Malià la jeunesse malienne a travers de l’humour et son talent de magicien.
Enfin pour clore les festivités, le grand magicien Ander Timité a donné le meilleur de lui-même en émerveillant le grand public et laissant un grand souvenir d’espoir, cloturant la cérémonie par des coups de magie extraordinaire.

Une magnifique journée culturelle immortalisée avec de belles images en photos de familles maliennes unies dans un esprit fraternel.

Un don de lumière d’espoir pour les déplacés de Faladiè

Un don de lumière d’espoir pour les déplacés de Faladiè

Action Sociale d’ESPOIR Mali–Remise de dons à des familles déplacées vivant au Garbal de Faladiè.

Il y a plusieurs mois déjà que les familles deplacées ont cherché refuge dans la capitale malienne aux marchés de bétail de Faladié en commune VI du district de Bamako et dans la région de Koulikoro (Niamana et Tinkelen).

Il y a un manque d’hygiène, d’eau potable, de nourriture, d’habits, de logement, sans compter le besoin urgent et primordial des prises en charge sanitaire, une assistance ou un accompagnement financier et Psychosociale. 

Dans l’esprit de solidarite et d’action humanitaire, ESPOIR s’est rendu au Garbal de Faladie pour s’imprégner des conditions de vie des familles deplacées et a entamé des actions de bienfaisance avec une première remise de dons le 24 mai 2019, constituant un geste de soulagement et d’espoir. 

Note d’information OCHA: Les conflits intercommunautaires survenus dans la région de Mopti en mi- décembre 2018 ont entrainé le déplacement de personnes vers le district de Bamako (Faladié) et la région de Koulikoro (Niamana et Tinkelen).

L’identification et l’enregistrement des nouveaux déplacés a débuté le 14 décembre 2018 sur les sites de Faladié, Niamana et Tinkelen.

Au 9 mars, 657 personnes déplacées internes (soit 214 ménages) étaient recensées. Au total, 50 pour cent d’entre elles sont des femmes et 45 pour cent des enfants.

Les personnes enregistrées viennent principalement des cercles de Koro, Douentza et de Bankass. Ces nouveaux arrivants s’ajoutent aux 3 023 personnes déjà enregistrées à Bamako et aux 1 162 autres dans la région de Koulikoro.

ESPOIR Mali rend visite à l’Institut Mondial pour l’Autonomisation des Femmes (IMAF)

ESPOIR Mali rend visite à l’Institut Mondial pour l’Autonomisation des Femmes (IMAF)

(Photo: ESPOIR Mali, IMAF, Bamako, 24 mai 2019)–ESPOIR Mali a rendu visite à l’Institut Mondial pour l’Autonomisation des Femmes (IMAF), une institution libérale de réflexion et d’action fondée par Mr. Kassoum Coulibaly afin de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, le développement international, la paix et la sécurité dans le monde.

IMAF fait avancer les changements économiques politiques et sociaux à travers les politiques Genre. Les efforts d’IMAF sur l’éducation, la liberté économique et politique, les droits des femmes et des hommes, la paix et la sécurité, et les formations en politiques promeuvent les choix et la redevabilité sociale au sein des secteurs public et privé.

ESPOIR Mali et IMAF envisagent un partenariat afin de favoriser la mutualisation des ressources et des connaissances pour la mise en oeuvre de projets au Mali.

Tilwalte Girls Peace par Fatima Al Ansar

Tilwalte Girls Peace par Fatima Al Ansar

Fatima Al Ansar, la plus jeune diplomate du Ministère des Affaires Etrangères du Mali (Chargée de mission).

Fondatrice de Tilwalte, une fondation qui cherche à éduquer, développer et aider les filles maliennes pour un avenir meilleur, Fatima a lancé le réseau Tilwalte Girls Peace au Mali.

Tilwalte Girls Peace vise à autonomiser les filles en tant qu’ambassadrices de la paix dans leurs communautés respectives à travers diverses activités comme celles de l’entreprenariat, du leadership et aussi des formations de consolidation sur la paix.

Empowering a Girl, Empowering a Nation | Fatima Al Ansar from Peace Talks on Vimeo.

EKENEYA par Fatoumata Diawara

EKENEYA par Fatoumata Diawara

A 24 ans, la Malienne Fatoumata Diawara crée une application pour géo-localiser les structures de santé

Agée de seulement 24 ans, la Malienne Fatoumata Diawara a créé une application mobile « Ekeneya », qui signifie (la santé en ligne) en langue bambara, disponible sur playstore et dont une nouvelle version a été mise en ligne en juin 2018 et couvre plusieurs villes du Mali. L’objectif est simple: géo-localiser les structures de santé, mais pas seulement.

Fatoumata Diawara, née le 04 janvier 1992 à Bamako, est la benjamine d’une famille de quatre (4) filles. Après son Baccalauréat scientifique en 2008, elle décroche son Master en Réseaux et Télécommunications à l’Université Amadou Hampaté Bah de Dakar, au Sénégal.

Comment a-t-elle eu l’idée de créer cette application ? C’est au cours d’un malaise que son père a eu en février 2014 que Fatoumata a eu l’idée d’un tel projet.

Mettre en place une application mobile “Ekeneya” qui permet de géo-localiser les structures de santé, la prise de rendez-vous et la liste des médicaments pris en charge par l’Assurance maladie obligatoire (Amo), un système de protection sociale qui permet aux Maliens d’accéder au soin de santé à moindre frais.

« Ekeneya » aide les usagers à prendre des décisions en temps réel, donne des informations de base sur la santé au Mali et sur presque toute l’étendue du territoire national.

Dans le processus de création de l’application, les difficultés n’ont pas manqué. Des problèmes de fonds passant par le recensement de toutes les structures et agents de santé au Mali, cela n’a pas été une chose facile.

Fatoumata Diawara est promotrice de AKDI, une entreprise individuelle créée en 2016 évoluant dans le domaine de la santé à travers les TIC. L’entreprise est implantée à Bamako dont le siège est à Kalaban-coura, un quartier populaire de la capitale malienne.

Mariée et mère d’une fille, Mme Diawara, qui eu personnellement à investir dans ce projet, sans avoir de retour jusque-là, travaille aussi dans une société de télécommunications à Bamako depuis fin 2014.

Lors de la préparation de son mémoire de fin d’étude en MBA en Marketing et Stratégie au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) à Dakar en 2014, elle a découvert une fibre entrepreneuriale en travaillant avec une start-up sénégalaise. A partir de ce moment, elle s’est dite que le développement de l’Afrique passe par là.

« N’abandonnez jamais vos rêves et donnez-vous les moyens de les réaliser. Voici ma citation préférée : pour réussir retenez ces trois maximes : voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir », a-t-elle lancé aux jeunes africains.

 

Description de l'innovation

En cas de besoin urgent, nous ne savons pas où trouver la structure médicale adéquate ? ni l’agent de santé adéquat ? Les médicaments sont-ils pris en charge par l’assurance maladie obligatoire ? Avec une superficie de 1,241 mètres carrés, le mali compte 1 district,10 régions,49 cercles,703 communes Nous avons 58 cref, 618 cscom, 1154 pharmaciens, 67 laboratoires, 4825 medecins, des dizaines d’hopitaux, des centaines de cliniques et cabinets Avec une population de 18 millions d’habitants, nous avons 67% des ménages qui possèdent un téléphone Nous avons 3 opérateurs téléphoniques (orange mali avec 11 millions d’abonnés, telecel avec 2 millions d’abonnés et malitel avec 7 millions d’abonnés) C’est partant de la que nous avons mis en place ekeneya C’est cette application de géolocalisation des structures de santé, de prise de rendez vous médical et qui donne la liste des médicaments pris en charge par l’assurance maladie obligatoire.

(https://play.google.com/store/apps/details?id=akdi.ekeneya&hl=en_US)

Elle est disponible sur play store En 2016, nous avons lancé la 1ere version beta qui ne couvrait que bamako En 2019 , la 2eme version beta fut lancée elle couvre plusieurs villes du mali Avec cette application, nous offrons un outil d’aide à la décision en temps réel, des informations utiles et vitales, nous facilitons le recours aux agents et structures de santé et la prise de décision en temps réel.

 

« L’application vous donne la liste des différents commissariats de police à Bamako, la liste des différentes structures de santé : hôpitaux, cliniques, cabinets, pharmacies. Elle vous donneégalement la possibilité de consulter les différents médicaments qui sont pris en charge par l’Assurance maladie obligatoire. Vous avez aussi l’option de prendre un rendez-vous avec un médecin selon sa spécialité », explique Fatoumata Diawara, Ingénieure Télécom et initiatrice du projet..

Les praticiens de santé saluent cette initiative qui facilite la tâche aux patients en situation d’urgence. « Ça permet à nos patients de nous localiser facilement », indique Dr Abdoulaye Théra, médecin généraliste

Quant aux premiers utilisateurs, ils soutiennent ce projet innovateur conçu par des Maliens. « On a plus besoin d’aller faire des courses çà et là. On a juste besoin de prendre son téléphone et chercher ce qu’on veut. Par exemple, les numéros d’urgence, la pharmacie, les prix des médicaments. Si tu as l’ordonnance, il suffit seulement de consulter l’application et tu trouves ce que tu veux », déclare Mohamed Koné.

Et Guimba Sissoko, un autre utilisateur, d’ajouter : « ça permet aussi aux usagers de vite localiser les spécialistes dans les hôpitaux pour pouvoir gagner un peu plus de temps encore, parce que c’est quelque chose qui n’était pas dans notre pays ».

 

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